Projeto do Labeurb traz Romain Descendre (ENS-Lyon/França) ao Brasil

Como parte das atividades do projeto “Enciclopédia Discursiva da Cidade: análises e verbetes” (ENDICI), o Labeurb traz ao Brasil o Prof. Romain Descendre (ENS-Lyon/França) para realizar três conferências em diferentes universidades de São Paulo e Minas Gerais.
Coordenada por Eni Pulcinelli Orlandi e José Horta Nunes, a ENDICI é uma enciclopédia digital que tem como objetivo compreender o urbano através da linguagem, utilizando como base a perspectiva da análise do discurso. Nessa medida, mais do que definir palavras, termos e noções associados ao urbano, a ENDICI tem a intenção de explicitar os processos de significação e as relações de sentido que se estabelecem na cidade. Tais relações envolvem espaços, tempos, sujeitos, instituições, dentre outros tipos de materialidade (por exemplo, jornais, músicas, poesias etc.). A ENDICI conta com o apoio da FAPESP (Auxílio à Pesquisa, Proc. n° 2012/22917-0)

Programação de Conferências de Romain Descendre (ENS-Lyon/França) no Brasil


Dia 18/09, quarta-feira, às 14h00
Conferência: “Naissance de la ‘Science politique’ au XVIe siècle”
Local: Sala 22 do AT8 (Universidade Federal de São Carlos-UFSCar/São Carlos, haverá tradução simultânea)
Resumo: On peut dater au XVIe siècle le moment où s’est imposée dans la pensée européenne l’idée d’une "science" politique: l’oeuvre de Machiavel et ses relectures à la fin du siècle en France et en Italie jouent dans ce processus un rôle décisif. Mais pour comprendre son importance et ses dynamiques, il est indispensable de se pencher sur les significations et les implications des mots désignant la connaissance: la "science politique" naît dans un contexte langagier qui précède la révolution scientifique moderne et où les modèles de scientificité traditionnels sont encore le droit et la médecine du Moyen Âge. La définition des contenus propres de cette science va alimenter l’ensemble de la littérature politique européenne de la fin du XVIe siècle.

20/09, sexta-feira, às 10h00: I Jornada da ENDICI
Conferência: “Qu’est-ce que la ‘vie civile’”
Local: Auditório do Laboratório de Estudos Urbanos (NUDECRI-UNICAMP/Campinas)
Resumo: Dans l’Italie de la fin du Moyen Âge et du début de l’âge moderne, la politique et la ville sont en quelque sorte définies l’une par l’autre. Cette idée s’exprime tout particulièrement dans une notion fondamentale de la pensée florentine des XVe-XVIe siècles: vivere civile ou vita civile. L’histoire des idées s’en est emparée pour conforter le paradigme interprétatif de l’"humanisme civique", conçu comme le retour d’un républicanisme classique fondé sur l’exaltation de la participation des citoyens au gouvernement de la cité. Mais dans la perspective de la philologie politique, cette notion n’est en aucun cas réductible aux interprétations du "républicanisme", tout particulièrement chez Machiavel: elle exprime à l’inverse le lien étroit du droit et de la politique, un lien que la territorialisation politique moderne (de la ville à l’Etat) contribue à couper.

Dia 25/09, quarta-feira, às 09h30: Abertura do ENELIN 2013 – “Linguagem, Sociedade e Políticas”
Conferência: “Aux origines de l’’Etat’: langage et institutionnalisation de la domination”
Local: Sala Tiradentes do Marques Plaza Hotel (Universidade do Vale do Sapucaí (UNIVÁS/Pouso Alegre-MG, haverá tradução simultânea)
Resumo: L’histoire de l’affirmation du mot "Etat" dans l’Europe du début de l’âge moderne est riche d’enseignements quant aux contributions que peut apporter une certaine approche langagière des notions politiques à l’ensemble des disciplines historiques. Depuis les premiers usages du mot stato à la fin du XIVe siècle en passant par la démultiplication des emplois qu’en fait Machiavel et jusqu’à l’affirmation de la "raison d’Etat" italienne à la fin du XVIe siècle, on peut montrer comment la notion d’Etat s’est imposée à la faveur d’une "déjuridicisation" de la chose publique et d’une acceptation inconditionnée du fait brut de la domination. Cette approche langagière (qu’on appelle aussi philologie politique) tend à montrer que les phénomènes que l’on désigne souvent sous les catégories traditionnelles de l’histoire des idées (la victoire du "machiavélisme" et de la "raison d’Etat") correspondent à la partie émergée de mouvements profonds qui définissent en propre la modernité politique.