Marcher, courir: gestes pour vivre, penser, écrire


resumo resumo

Mariagrazia Margarito



La productivité enfin, qui nous fait penser à la productivité verbale, est une notion vitale que la course et la marche actualisent par le continuum du pas après pas. Que la marche et la course pourraient néanmoins brouiller, en un sursaut de liberté[1] : déranger l’ordre de l’écriture – de la langue – , arrêter la grande machinerie linguistique en un ultime aboutissement : marcher-courir- écrire pour quitter.

 

Références

BOUTET, J. La vie verbale au travail. Des manufactures aux centres d’appel, Toulouse, Octarès éditions, 2008, p. 104.

______. Le pouvoir des mots, Paris, La Dispute, 2010, p. 11.

BRETON, D. Chemins de traverse: éloge de la marche, FURT J.-M., MICHEL, F. (dir.), L’identité au cœur du voyage, Paris, L’Harmattan, 2007, p. 211.

ECHENOZ, J. Courir, Paris, Éditions de Minuit, 2008

GROS, F. Marcher une philosophie, Paris, Carnets Nord, 2009

KRIEG-PLANQUE, A. Analyser les discours institutionnels, Paris, Armand Colin, 2012, p. 189.

MARGARITO, M.  Marcher, courir: écriture et non-événement, LONDEI, D., MOIRAND, S., REBOUL-TOURÉ, S., REGGIANI, L. (éds), Dire l’événement. Langage mémoire société, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2013, pp. 285-294.

MAZIÈRE, F. L’analyse du discours, Paris, PUF, 2005, p. 11.

MICHEL, F. De la randonnée à la révolution,  "Le Monde diplomatique", août 2004

MURAKAMI, H. Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, Paris, Belfond, 2009

RUFIN, Jean-Christophe. Immortelle randonnée. Compostelle malgré moi, Chamonix, Éditions Guérin, 2013

 

 

 

 

 

Data de Recebimento: 14/09/2015
Data de Aprovação: 03/11/2015

 



[36] F. Gros, cit., p. 66: «mais surtout, c’est la dissipation encore de notre langage. Tout, dans ce monde du travail, du loisir, de l’activité , de la reproduction et de la consommation des choses, tout a sa fonction, sa place, son utilité, et un mot juste qui lui correspond […] Toujours à faire, à produire, à s’occuper. »